Chères\chers membres,

J'inaugure le nouveau blogue en m'adressant à vous. Nous sommes très fiers d'actualiser nos moyens de communication avec les membres et le public. Le blogue de l'Ordre nous permettra d'être en relation plus constante; vous aurez accès facilement et rapidement aux différents contenus que nous publierons. Une infolettre vous sera acheminée mensuellement afin de vous tenir informés des nouvelles parutions sur le blogue.

Merci à Denis Villeneuve

Tout d'abord, je voudrais remercier notre président sortant, Denis Villeneuve, pour ses efforts et son dévouement des 11 dernières années, dont 6 à titre de président de notre Ordre. Durant son mandat, en plus de voir au bon fonctionnement de l'Ordre, plusieurs dossiers ont progressé. En voici quelques-uns:

L'admission

Une des grandes réalisations est certainement celle de la confection d'un référentiel des compétences de la profession d'ingénieur forestier. Il s'agit d'un important travail qui a été reconnu par les autres organisations canadiennes de professionnels de la forêt. D'ailleurs, le Bureau canadien d'agrément des programmes en foresterie s'en inspire dans sa démarche de révision de ses normes d'accréditations.

Le référentiel est dorénavant le cadre de référence pour l'analyse de dossier de candidats à l'équivalence de formation. Depuis son adoption, il a permis d'accorder des équivalences à plus d'une vingtaine de nouveaux candidats ne provenant pas d'un programme universitaire canadien en foresterie déjà reconnu. Ces candidats ont ou feront leur entrée dans la profession d'ici un à deux ans, après avoir rempli les conditions supplémentaires que leur demande l'Ordre. Plusieurs d'entre eux proviennent de l'étranger alors que d'autres possèdent un bagage d'expériences et de connaissances susceptible d'enrichir notre pratique professionnelle.

L'inspection professionnelle

Le programme d'inspection avait pris du retard dû en grande partie aux mouvements de personnel au poste d'inspecteur, mais aussi à cause de nouvelles orientations prises pour moderniser le processus d'inspection. Un inspecteur ad hoc a été embauché pour nous aider à rattraper le retard accumulé. Nous devrions reprendre un rythme normal à compter de 2015.

La formation continue

Avec la mise en place d'un poste de directeur de la formation continue à temps plein, nous améliorons l'offre de formation. En plus d'offrir de nouveaux cours, nous travaillons à l'élaboration de nouvelles formules de diffusion.

Je remercie Denis et lui souhaite bon succès dans tout ce qu'il entreprendra.

Poursuivre le travail

À l'Ordre, nous sommes particulièrement préoccupés par le contexte actuel de travail des ingénieurs forestiers, contexte qui incite à rechercher plus d'efficience et d'efficacité. Cette quête est tout à fait louable, mais ne doit cependant pas se faire au détriment de la rigueur et de la qualité. Plusieurs membres doivent gérer le délicat équilibre entre les demandes du client/patron et le respect de son code de déontologie. Rappelons qu'un ingénieur forestier devrait refuser un travail s'il juge qu'il ne peut être réalisé correctement à cause des délais trop serrés ou parce qu'il ne dispose pas des ressources appropriées. Par contre, il a le devoir de rechercher des solutions, de développer ou d'adopter de nouvelles technologies et de nouveaux outils lorsqu'ils existent. Il doit les utiliser même si cela signifie de modifier les bonnes vieilles habitudes.

Lorsque l'occasion se présente, l'ingénieur forestier peut dénoncer à l'Ordre certaines situations problématiques qu'il rencontre, tout en sachant que l'information qu'il transmettra sera traitée de façon confidentielle. Sans cette information, l'Ordre peut difficilement faire des représentations ayant de l'impact. Récemment, des membres ont porté à notre attention certaines irrégularités quant aux prescriptions sylvicoles et aux rapports d'activité techniques et financiers (RATF), notamment. Bien que certains dossiers puissent prendre du temps à évoluer, soyez assurés que nous porterons une grande attention aux sujets qui pourraient permettre d'améliorer le contexte de pratique professionnelle afin de dynamiser et valoriser la profession.

Plusieurs autres sujets nous interpellent également, par exemple la réglementation municipale en matière de contrôle des coupes, les interventions forestières en milieu humide ou la recherche entourant le maintien ou le rétablissement des populations de caribou forestier.

Une année déjà bien amorcée

L'Ordre a déjà entrepris des démarches dans plusieurs dossiers, notamment sur l'importance de la signature comme moyen de faire reconnaître notre expertise et d'assurer au public qu'un ingénieur forestier a réalisé ou supervisé le travail. Nous désirons envoyer un message clair: lorsqu'un document contient des avis forestiers, des analyses, des orientations ou des balises techniques et qu'il n'est pas signé... posez-vous des questions!

D'autres rencontres auront lieu prochainement avec les principaux acteurs du monde forestier. Elles seront l'occasion de rappeler la mission de l'Ordre et de réitérer notre soutien à tous ceux qui voudraient réfléchir aux améliorations à apporter au système d'aménagement forestier. Nous souhaitons rappeler que l'ingénieur forestier est au cœur de ce système et que tout changement doit nécessairement se faire avec un souci de rigueur professionnelle.

Je compte sur tous les membres afin qu'ils contribuent à la mission de l'Ordre, celle de protection du public. De mon côté, je m'engage à ce que l'Ordre mette en œuvre les moyens qui favoriseront un cadre de travail adéquat et une pratique professionnelle de qualité.

François Laliberté, ing.f., M.Sc.
Président