Auteur: Alain Castonguay
Progrès forestier, printemps 2016
L’acidité des sols en milieu forestier est un problème important, notamment pour les producteurs acéricoles qui voient leur érablière dépérir. Deux études récentes menées par la Direction de la recherche forestière font le point sur l’utilité de la fertilisation et les méthodes offertes aux propriétaires forestiers.
En décembre dernier, la Direction de la recherche forestière (DRF) du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP) a publié l’avis no 76, signé par Jean-David Moore. Il est intitulé : Chaulage des érablières : mise au point concernant certains types d’amendements.
Deux types de chaux sont utilisés, soit la chaux dolomitique ou la chaux calcaire, pour fertiliser les érablières. La différence entre les deux chaux est la teneur en magnésium. Plus récemment, des fertilisants liquides à base de nitrate de calcium ont fait leur apparition sur le marché.
Aucune étude scientifique n’avait encore été publiée sur l’utilité de ce produit pour fertiliser les érablières. « L’analyse de la dose prescrite par des fournisseurs et un calcul d’équivalence permettent de conclure que ces fertilisants ne peuvent se substituer à la chaux conventionnelle », écrit-il.